Publié par Guy Jovelin le 01 jullet 2021
Le mouvement initié par Greta Thunberg devient raisonnable. Au terme d’une prise de tête sans précédent, la section néo-zélandaise a décidé de se saborder.
Le résultat de l’introspection fut implacable : ils étaient racistes. Infréquentables. Dignes de finir dans les poubelles de l’Histoire. L’autodissolution s’imposait.
Partant du constat selon lequel « les communautés du BIPOC (personnes de couleur) sont affectées de manière disproportionnée par le changement climatique, donc la lutte pour la justice climatique devrait être menée par leurs voix et leurs besoins », la présence de Blancs à la tête de l’organisation devenait intenable. Que faisaient-ils là ? Révolté par la situation, un responsable s’est auto-empoigné par le col de sa veste et s’est jeté dehors.
À la suite de cette décision, deux camions d’excuses furent livrés à qui de droit. « Pour la blessure, l’épuisement et le traumatisme. » Et le supplément gratuit offert par la maison : « Pour le traumatisme supplémentaire causé par notre lenteur à assumer nos responsabilités. » Non content de se suicider, le groupe estime qu’il ne l’a pas fait assez vite. Du bobo haut de gamme ! Sur ce modèle, Jean-Luc Mélenchon pourrait un jour s’auto-enfariner. Promptement. Dès le petit déjeuner. Une deuxième couche à midi pour réaffirmer sa honte d’être blanc. Le tout sur recommandation de Danièle Obono.
Selon l’angle de vue, le sens de cette autodissolution peut être compris à l’envers. Que dire de militants qui détruisent leur mouvement au prétexte qu’ils s’estiment moins concernés par le problème ? Exprimé trivialement, la démarche peut s’énoncer comme suit : « Que les Noirs se démerdent avec leurs problèmes de réchauffement. » L’antiracisme poussé jusqu’à l’hystérie aboutit au résultat inverse de celui qu’il s’était fixé. L’arrêt du combat. À terme, Greta au point mort. Trop ceci, pas assez cela. Disparition. L’écolo réchauffiste est soluble dans sa propre idéologie.
L’opposant se voit ainsi dispensé de toute argumentation. Économie d’énergie, utilisation des pulsions naturelles de l’adversaire… La planète sera sauvée.